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Dépression : comment la physiothérapie peut aider à restaurer l’équilibre corps-esprit
La dépression est une maladie complexe qui dépasse largement le simple « coup de blues ». Elle se manifeste à la fois par des troubles psychologiques (tristesse intense, perte d’intérêt, pensées négatives) et physiques (fatigue, troubles du sommeil, douleurs diffuses). Elle peut prendre plusieurs formes : dépression majeure, dépression chronique (dysthymie), trouble dépressif saisonnier, etc.
Souvent sous-estimée, la dépression touche toutes les sphères de la vie : professionnelle, sociale, familiale. L’un des éléments centraux est la démobilisation, au sens propre comme au figuré. La personne dépressive perd son élan vital, se replie sur elle-même et interrompt progressivement toute activité, y compris physique.
Ce lien entre inactivité et dépression crée un cercle vicieux : plus le corps est inactif, plus les symptômes s’aggravent. C’est précisément là que la physiothérapie peut jouer un rôle décisif.
Dans un contexte dépressif, le corps devient souvent le reflet de la souffrance intérieure. Lenteur des mouvements, posture voûtée, perte de tonus, respiration superficielle : ces signes physiques témoignent d’un mal-être profond.
Le schéma corporel, c’est-à-dire la perception que l’on a de son propre corps, se trouve altéré. La personne dépressive peut se sentir étrangère à son corps, ou au contraire être trop focalisée sur ses sensations désagréables (fatigue, tensions, douleurs). L’image de soi est dévalorisée, et la confiance corporelle s’effondre.
L’approche corporelle en physiothérapie permet alors de restaurer ce lien entre le corps et l’esprit, et d’amorcer un mouvement de reconstruction. Ce travail sur le corps est souvent un premier pas vers un mieux-être psychologique.
La physiothérapie ne se limite pas à une série d’exercices ou de manipulations. C’est une approche globale, centrée sur la personne dans sa totalité. En cas de dépression, le physiothérapeute intervient pour réactiver le corps en douceur, redonner au patient une conscience de lui-même et amorcer une dynamique de changement.
Les effets bénéfiques du mouvement sur le système nerveux central sont aujourd’hui bien documentés. L’activité physique, même légère, stimule la libération d’endorphines et de sérotonine, deux neurotransmetteurs clés dans la régulation de l’humeur. De plus, la répétition de gestes adaptés améliore la neuroplasticité, c’est-à-dire la capacité du cerveau à se réorganiser.
En replaçant le corps au centre du soin, la physiothérapie permet de reconstruire l’image de soi, d’apaiser les tensions, et de mobiliser une nouvelle énergie, physique et mentale.
L’un des premiers objectifs de la physiothérapie dans la prise en charge de la dépression est d’aider la personne à se réapproprier son corps. Le mouvement, même minimal, devient un outil de reconnexion à soi-même. En redécouvrant ses sensations corporelles, le patient peut progressivement reconstruire une image positive de soi, essentielle dans le processus de guérison.
À travers des gestes simples, guidés avec bienveillance, la personne retrouve petit à petit une posture plus active, plus ouverte. Cette évolution, parfois lente mais toujours significative, marque le retour à une forme de confiance intérieure. Le schéma corporel s’ajuste, l’estime de soi se redresse, et les premiers signes de reprise s’ancrent durablement.
Les techniques manuelles tiennent une place importante dans l’accompagnement physiothérapeutique de la dépression. Elles permettent non seulement de soulager les tensions physiques, mais aussi d’apporter un apaisement émotionnel profond. Parmi les techniques les plus utilisées :
– Le massage thérapeutique, qui détend les muscles et favorise une sensation de sécurité intérieure, souvent mise à mal dans la dépression.
– Le drainage lymphatique manuel, qui aide à libérer les blocages énergétiques et allège à la fois physiquement et symboliquement.
– Le toucher thérapeutique, pratiqué avec douceur et respect, qui restaure le lien au corps, souvent fragilisé.
Ces approches procurent une sensation immédiate de bien-être, mais elles agissent aussi à plus long terme sur la perception du corps et la capacité à se relâcher.
La physiothérapie ne se limite pas à la détente. Elle intègre aussi un réentraînement progressif à l’effort, indispensable pour lutter contre l’inertie physique liée à la dépression. Ce travail commence par des exercices de renforcement musculaire léger, adaptés au niveau de fatigue du patient.
La proprioception, soit la perception de la position et des mouvements du corps dans l’espace, est également travaillée à travers des exercices d’équilibre, de coordination, et de posture. Cela permet de restaurer une stabilité corporelle, reflet direct d’un retour progressif à un sentiment de sécurité intérieure.
Ces étapes sont essentielles pour réactiver la motivation, améliorer la vitalité, et poser les bases d’un projet de vie plus actif.
Identifier correctement le type d’entorse est crucial pour déterminer un protocole de traitement efficace et éviter les complications à long terme, comme l’instabilité chronique.
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